
La Côte d’Ivoire à l’étude d’un traitement coréen prometteur contre l’ulcère de Buruli
L’ulcère de Buruli, une infection cutanée grave qui touche principalement les régions tropicales, pourrait bientôt voir apparaître une nouvelle option thérapeutique en Côte d’Ivoire. Ce jeudi 20 mars 2025, le Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre N’gou DIMBA, a reçu une délégation coréenne de l’Iyf Côte d’Ivoire (International Fellowship) pour discuter de l’introduction d’un traitement innovant : le SMR1.
Un traitement innovant pour une maladie endémique
L’ulcère de Buruli est causé par la bactérie Mycobacterium ulcerans et peut entraîner des nécroses cutanées profondes ainsi que des handicaps permanents si elle n’est pas traitée à temps. La Côte d’Ivoire fait partie des pays les plus touchés par cette maladie, ce qui explique l’importance d’un accès rapide à des traitements plus efficaces.
Le SMR1, développé en Corée du Sud, est présenté comme une solution prometteuse pour traiter cette affection. Son introduction en Côte d’Ivoire nécessite cependant une validation rigoureuse par l’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP).
Une collaboration scientifique entre la Côte d’Ivoire et la Corée du Sud
Au terme des discussions entre les autorités ivoiriennes et la délégation coréenne, un processus collaboratif a été défini. Celui-ci comprend :
- La mise en place d’un protocole d’étude scientifique ;
- La réalisation d’essais cliniques sur des patients en Côte d’Ivoire ;
- Une analyse approfondie des résultats afin de s’assurer de l’efficacité et de la sécurité du SMR1.
L’objecti est d’évaluer si ce médicament répond aux normes pharmaceutiques ivoiriennes avant toute commercialisation.
Un espoir pour les patients atteints d’ulcère de Buruli
L’introduction d’un traitement innovant pourrait être une avancée majeure pour la santé publique en Côte d’Ivoire. Actuellement, la maladie est traitée avec des antibiotiques et, dans les cas avancés, par des interventions chirurgicales lourdes. L’arrivée du SMR1 pourrait ainsi réduire les complications et améliorer la prise en charge des patients.
Le Ministère de la Santé a affirmé son engagement à faciliter l’accès à des traitements efficaces et sûrs. Si le SMR1 est validé, il pourrait devenir une solution thérapeutique de référence en Afrique de l’Ouest.
Vers une lutte renforcée contre l’ulcère de Buruli
Ce projet illustre la volonté de la Côte d’Ivoire de renforcer la lutte contre les maladies tropicales négligées. En s’associant à des partenaires internationaux, le pays montre son engagement à favoriser la recherche et l’innovation médicale pour améliorer la qualité des soins.
L’ulcère de Buruli reste un défi sanitaire majeur, et l’approbation du SMR1 marquerait une avancée significative pour les patients et le système de santé ivoirien.
Restez informés sur les dernières avancées médicales en consultant Pharmacies de garde Côte d’Ivoire.